Accès déficient à l'eau potable dans le Monde selon l'OMS et UNICEF. Tuyaux en fibro-ciment , une des solutions possibles.

Publiée le 12 juillet 2021 par Mouvement PRO Chrysotile

Aucun pays, aucune organisation ni personne ne peut et ne doit demeurer insensible au rapport accablant que vient de rendre public le WHO/UNICEF Joint Monitoring Programme for Water Supply, Sanitation and Hygiene dans le monde. Ce rapport confirme que des milliards d'humains n'auraient pas accès à une eau de qualité.

Le rapport indique que pour l'ensemble de l'humanité, les plus récentes estimations révèlent que 3 personnes sur 10 n'ont pu se laver les mains avec de l'eau et du savon à la maison pendant la pandémie de COVID-19. De plus, 1,6 milliard d'individus n'ont pas accès à de l'eau potable, 2,8 milliards sont sans installations sanitaires adéquates et 1,9 milliard de personnes n'ont même pas à leur portée de véritables dispositifs nécessaires à leur hygiène corporelle.

À quand un programme d'infrastructures qui mise sur le chrysotile?

En toute évidence, il est devenu très urgent de prioriser ces enjeux, que les agences internationales à leur plus haut niveau revoient rapidement l'ensemble du dossier, que les gouvernements, la société civile et le secteur privé s'engagent dans une démarche visant à mettre en place des infrastructures sanitaires pour véritablement corriger cette situation extrêmement préoccupante. Il ne saurait plus être toléré que des personnes soient ainsi privées d'accès à de l'eau potable et à des installations sanitaires de base. C'est une condition essentielle pour éradiquer la pauvreté et la misère.

Pour ce faire, il faudra que les décisions les plus favorables aux pays dans le besoin soient prises et appliquées en tenant compte des conditions politiques ou économiques. En ce sens, les exigences de certains pays riches comme l'Australie et leurs militants en faveur du bannissement de l'usage de l'amiante toutes fibres confondues, constitue un frein inadmissible au développement d'infrastructures essentielles dans les pays émergents.

Il est déplorable que ce discours pour le bannissement du chrysotile, une fibre efficace, abordable et qu'il est tout à fait possible d'utiliser de façon sécuritaire et responsable dans la construction de ces infrastructures, trouve écho auprès des financiers et des organisations internationales qui lui accordent plus d'importance qu'aux conditions inhumaines des plus démunis. Il faut croire que d'autres ambitions que la santé des populations des pays émergents sont possiblement en jeu.

Des conduites d'eau abordables et durables en chryso-ciment peuvent être installées sur place dans le respect de normes environnementales et de santé-sécurité, ce qui favorise la création d'emplois dans les pays qui les installent. Pourquoi ne pas miser sur cette fibre naturelle ?

Le MPCQ en appelle à des changements dans les meilleurs délais. Les réponses sont connues. Tous les produits nécessaires à un développement durable et d'avenir doivent être disponibles et à des prix abordables et être créateurs d'emplois dans les pays où il est impératif d'agir. L'exportation imposée de produits dispendieux, telle qu'on la connaît trop souvent malheureusement, doit cesser.

Depuis des années, l'industrie de la fibre chrysotile propose des réponses raisonnables et réalistes face aux problèmes rencontrés dans les pays les plus pauvres en offrant une fibre bon marché, efficace, utile et répondant aux conditions particulières de ces pays, tout en favorisant une véritable création de richesse par de bons emplois et un développement durable.

Or, la croisade anti-amiante empêche brutalement et volontairement d'établir un véritable dialogue sur les conditions sécuritaires d'utilisation de cette fibre naturelle abordable et disponible. Ce faisant, elle appuie l'exportation par certains pays riches de leurs produits de remplacement plus coûteux et dont l'innocuité n'a toujours pas été scientifiquement démontrée.

Au fil des décennies, le chrysotile a subi tous les tests et fait l'objet de multiples analyses scientifiques pour identifier le véritable niveau de risque pour la santé des gens et de l'environnement. Aujourd'hui utilisé de manière contrôlée, sécuritaire et responsable, avec des méthodes et pratiques de travail contemporaines, il est reconnu que son usage ne présente pas un niveau de risque inacceptable pour la santé et l'environnement.

Cela n'est surtout pas le cas avec tous les produits et fibres de remplacement que des pays et militants tous azimuts défendent et tentent d'imposer. Beaucoup trop de ces substituts n'ont jamais subi les tests visant à faire connaître leur véritable dangerosité, leur niveau de risque potentiel pour la santé n'est donc tout simplement pas connu. Les lobbies anti-chrysotile le savent que trop bien, on peut alors se demander qui s'enrichit de leur croisade?

En résumé, les tuyaux en fibro-ciment sont beaucoup plus efficaces et durables que les produits concurrents, en plus de créer de l'emploi dans les pays les plus pauvres.

Pour lire le rapport de l'OMS (WHO) et de l'UNICEF : https://www.who.int/news/item/01-07-2021-billions-of-people-will-lack-access-to-safe-water-sanitation-and-hygiene-in-2030-unless-progress-quadruples-warn-who-unicef